ABOUT STÉPHAN OLIVA
Stéphan Oliva est un pianiste et compositeur naviguant entre divers univers artistiques (jazz, cinéma, BD, spectacle vivant...).
Il fait parti des pianistes européens de grands talents dont le nom évoque une modernité inscrite dans la grande histoire du jazz et de l’improvisation. Reconnu pour la finesse de son jeu, son originalité et son éclectisme.
Né en France, pianiste de jazz, improvisateur, compositeur et interprète.
De la voie de Bill Evans (dont un concert entendu en public l’amena au jazz) aux voix de Susanne Abbuehl, de Linda Sharrock ou d’Hannah Schygulla (qu’il accompagne), de l’ascèse (Lennie Tristano, revisité avec son compère François Raulin) au trapèze (son duo avec la « danseuse aérienne » Mélissa Von Vépy), de Paul Motian (qu’il révère et invita) aux musiques de films (qu’il compose), Stéphan Oliva est décidément un pianiste et un musicien atypique et pluriel.
Apparu sur la scène du jazz au début des années 90, après de solides études classiques, Stéphan Oliva s’intègre d’emblée à un groupe informel d’instrumentistes de sa génération (Claude Tchamitchian, Jean-Pierre Jullian, Bruno Chevillon, François Merville...) qu’animent les mêmes aspirations esthétiques. Ils deviendront vite les espoirs du jazz hexagonal et restent aujourd’hui des références au niveau européen.
Mais Stéphan Oliva n’est pas un musicien de clan ni de caste: il suit une voie singulière, marquée par ses fidélités, ses émois et ses rencontres. Evans, Tristano, Windsor McCay, Fred, Emmanuel Guibert, Florence Cestac, Paul Auster, Brahms, Berg, Bernard Hermann, Giacinto Scelsi, G.W. Pabst... constituent pour lui un panthéon vivace, source d’inspiration plutôt qu’objet de dévotion compassée.
Quant à son jeu de piano subtil et raffiné, il trouve avec tous ses partenaires le contrepoint poétique qui le complète et qu’il accompagne (...) avec l’évidence d’un enchantement renouvelé.
Régulièrement invité sur les radios françaises (Radio France, TSF, FIP...) pour ses multiples actualités et son rapport au cinéma, Stéphan Oliva se produit sur de nombreuses scènes à travers le monde s’adressant avec passion et partage à un large public.
LE PARCOURS
Nombreuses compositions et improvisations de jazz :
Disques : Souen (1988) - Novembre (1991) - Clair Obscur (1993) - Itinéraire Imaginaire (2004) - Pandore (2008) - Miroirs (2006) - Aquarian Forest (2008) - Stéréoscope (2009) - Orbit (2019) - In-Visibility (2023)
Hommages à des personnalités variées
Bill Evans : Jade Visions (1996)
Lennie Tristano : Tristano (1999) - Sept variations sur Lennie Tristano (2002)
Paul Motian : Fantasm (2000) - Intérieur Nuit (2002)
Paul Auster : Coïncidences (2005)
Giacinto Scelsi : Soffio di Scelsi (2007)
Bernard Herrmann : Ghosts of Bernard Herrmann (2007) - Lives of Bernard Herrmann (2010) Les pionniers du “ Harlem piano stride “ : Echoes of Spring (2008)
Winsor Mc Cay : “ Little Nemo “ Slumberland Band (2010)
Fred : “ J’ai horreur du printemps “ (2015)
Gershwin : Foltz/Oliva “Gershwin” (2016)
Emmanuel Guibert : “ La musique d’Alan ” (2021)
Duke Ellington : Foltz/Oliva “ Indigo ” (2022)
Musique du répertoire classique et improvisations
Partant de l’idée que les grands compositeurs de la musique classique (Schumann, Brahms, Berg, Stravinsky, Lutoslawsky...) étaient aussi des grands improvisateurs et interprètes de leur propre musique, Stéphan Oliva et Jean- Marc Foltz ont choisi, avec Visions Fugitives, d’associer et d’entrecroiser à leurs compositions et improvisations un choix judicieux du répertoire classique pour piano et clarinette. Ils abolissent ainsi les notions de styles, d’époque et ils insufflent dans un même souffle l’esprit d’instantanéité du jazz.
Relectures du cinéma
Jazz’n’(e) motion (1998) - Ghost of Bernard Herrmann (2007) - Lives of Bernard Herrmann (2010) Film noir (2011) - After Noir Piano Gone (2011) - Vaguement Godard (Septembre 2013) - Cinéma Invisible (2018)
Musiques de film
Froid comme l’Eté (2003) - Les Liens du Sang (2008) - Un Singe Sur Le Dos (2010) - La Mer à Boire (2012) Nous les filles mères (2019)
Ciné-concerts
Loulou de Pabst, L ‘Inconnu de Tod Browning, La Guerra ed il sogno di momi de Segundo De Chomon,
Crainquebille de Feyder, Le Bonheur de Medvekine, Monte là-dessus avec Harold Lloyd, The Lodger d’Alfred Hitchcock Etudes Sur Paris d’André Sauvage, Aelita de Protazanov, Le Coupable d’André Antoine, La Chute de la Maison Ucher de Jean Epstein et des films muets de Jean Painlevé, de Jean Durand, d’Emile Cohl, Fritz Lang, D.W. Griffith, Buster Keaton, Laurel et Hardy, ...
Prestations dans le spectacle vivant : théâtre, danse, cirque...
Avec Hanna Schygulla, Jean-Claude Carrière, Franck Medioni (Le Goût du Jazz), Laurent Bénégui (La Part des Anges), Luc Lang (L’Autoroute), Florence Cestac (Comic Strip Blues), Philippe Dupuy et Dominique A (J’aurais voulu faire de la bande dessinée en 2022), Melissa Von Vepy (Miroir Miroir en 2009, J’ai Horreur du Printemps en 2015, Piano Rubato en 2023)
Conférences et masters classes
« L’histoire du piano dans le Jazz », « La musique et les films noirs », « Bernard Herrmann », « Jazz et cinéma »... Enseignement aux Conservatoires de Montreuil et de Strasbourg de 1995 à 2008
Projets en cours
Trio ORBIT avec Sébastien Boisseau (contrebasse) et Tom Rainey (batterie)
INDIGO The Music of Duke Ellington avec Jean-Marc Foltz (clarinettes)
Piano Rubato avec Mélissa Von Vépy (danse aérienne)
“J’aurais voulu faire de la bande dessinée” avec Philippe Dupuy (dessin et narration), Dominique A (chant et guitare) et Sébastien Boisseau (contrebasse)
Trio Roy - Oliva - Sakaï avec Guillaume Roy (violon alto) et Atsushi Sakaï (violoncelle)
Trio Princess avec Susanne Abbuehl (voix) et Øyvind Hegg - Lunde (batterie)
Divers Piano Solo (Musique et Cinéma, Compositions et Improvisations etc…)
Carrière discographique maintes fois saluée par la presse :
- Biennale des jeunes créateurs d’Europe et de la Méditerranée (1989)
- « Django d’or » Espoir (1992)
- Disque de l’année 1999 Jazz Magazine
- 4 fois « Choc de l’année » de la revue Jazzman (1998 - 2000 - 2002 - 2004)
- 4 fois Top « sélection de l’année du journal Le Monde » (1996 - 1998 - 2000 - 2007) - Prix Boris Vian de l’Académie du jazz en 2002
- « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros 2004, 2017
- « Grand Prix » album Jazz de l’Académie Charles Cros 2017
- Top 20 du best of 2007 des Inrockuptibles
- 4 ffff Télérama (1996 - 2000 - 2006 - 2019 - 2022), Grand Cru Télérama 2022
- H. Koller Award « Best cd of the Year » 2004
- 4**** et Choc Jazzman (1992 -1998 - 1999 - 2000 -2002 - 2004 - 2008 - 2010 - 2019 - 2022 - 2023)
- Disque du mois « So Jazz » novembre 2010
- Le Choix de France Musique 2010, 2012 et 2013, 2017, 2019
